Fausse grossesse: quand une femme croit qu’elle est enceinte – mais n’est pas

La fausse grossesse est un phénomène psychologique où une femme croit être enceinte et éprouve même des symptômes de grossesse – mais il n’y a pas de bébé qui grandisse en elle. Une série d’influences psychologiques et socioculturelles peuvent être à l’origine de la pseudocytose. Une fausse grossesse est traitée en prouvant à la victime, par l’intermédiaire de l’imagerie abdominale, qu’elle n’est pas vraiment enceinte et en faisant appel à une psychothérapie et à des conseils. Dans de rares cas, les hommes dont les partenaires sont enceintes ont également des symptômes de grossesse – appelés grossesse sympathique ou couvade.

Nous savons tous que la grossesse sans fécondation est impossible. Mais de temps à autre, de 1 à 6 incidences pour 22 000 naissances, une femme subit un phénomène connu sous le nom de fausse grossesse ou grossesse fantôme1. La pseudocytose, comme on l’appelle dans le langage médical, a été rapportée à l’époque d’Hippocrate. C’est un trouble psychosocial intrigant dans lequel une femme croit être enceinte, avec de nombreux signes extérieurs de grossesse semblant renforcer cette croyance. Et pourtant, l’essentiel est qu’elle n’a pas conçu et ne porte pas de bébé.

Causes d’un traumatisme, d’un déséquilibre chimique ou de facteurs socioculturels

Cette condition rare n’est toujours pas complètement comprise et les chercheurs travaillent à trouver la cause profonde. Des traumatismes physiques ou mentaux ou même un déséquilibre chimique pourraient être à blâmer2. Des facteurs psychologiques et des croyances et traditions socioculturelles peuvent également donner naissance à cette condition intrigante3. Les scientifiques ont identifié trois grandes catégories psychologiques dans lesquelles une fausse grossesse peut survenir:

Théorie des conflits : Les femmes qui veulent concevoir mais qui ont peur de la grossesse peuvent subir des changements hormonaux qui apparaissent comme des symptômes typiques de la grossesse. Une telle ambivalence est probable dans les situations où une femme est sous pression – de sa famille ou de la société – pour devenir enceinte, mais elle craint en réalité une grossesse.

Souhait d’accomplissement : Les femmes vulnérables qui souhaitent devenir enceintes, comme dans les cas d’infertilité, subissent des modifications corporelles mineures qui les convainquent que leur «grossesse» est réelle.

Dépression : Un trouble dépressif sous-jacent déclenche des changements hormonaux qui imitent les symptômes de la grossesse. Un exemple typique est celui des femmes au bord de la ménopause qui peuvent ressentir peu de choses au sujet du changement de vie.

Traumatisme mental : De plus, d’autres cas de fausse grossesse ont été rapportés lorsqu’un patient a été abusé sexuellement, a souffert de pauvreté ou a subi un traumatisme mental. Dans ces cas, il a été conclu qu’une grossesse imaginaire était la sortie de l’esprit, pour faire face à la négativité extrême des expériences des patients.

La pseudocytose est plus élevée dans les pays en développement ou les sociétés qui accordent une grande importance à la maternité et où les femmes subissent des pressions pour devenir enceintes peu après le mariage. En fait, dans les pays africains, 1 femme sur 160 qui cherche un traitement contre l’infertilité est connue pour être pseudocytaire5. La pseudocytose s’est également révélée prévalente chez les femmes issues de groupes à faible revenu ou ayant un faible niveau d’éducation.6

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